Chapitre VII : La vision d'un guerrier

ACTE VII : La porte du libre arbitre

Le marécage
Le marécage

Scène 1 : La vision d'un guerrier

NARRATEUR :

 

Leur ascension vers le diamant progresse doucement maus sûrement. Leurs dernières expériences les ont un peu destabilisés, ils ont pris conscience de la possibilité d'un non retour. Iront-ils jusqu'au bout ? Ou seront-ils les victimes d'une fin regretable ?

 

STEVEN : 

 

Le sace d'un autre Univers s'est refermé ! Je dois reconnaître que j'ai eu une certaine appréhension de non retour... Notre retour entre les différents mondes n'ont pas les mêmes notions de distances ni de perceptions de la réalité.

Je me retrouve complètement disperser dans les sens : mon cerveau a du mal à prendre ses repères sur le moment présent. Enfin, nous sommes de nouveaux sur notre bonne planète : LA TERRE !

Où suis-je ? A quel époque ? Dans quel espace temps suis-je confronter ? Notre hôte se joue de notre patience. Je reconnais les fondations du Temple mais il semble une nouvelle fois déconnecter du réel. Suis-je skizo ?

J'ai l'impression d'être dans la confusion avec le monde qui m'environne. Je me sens descendre dans des formes pensées subliminales liées à une conscience collective d'un autre ère !

Depuis notre arrivée dans le Temple Mystère, le paranormal et le sacré sont devenu maître de nos aptitudes et surtout de nos failles. Je ne suis qu'un pion dans ce grand échiquier. Je ne suis plus dans mon libre arbitre, je suis manipulé par ce Temple et son esprit joueur qui a notre destin entre ses sombres desseins.

Une seule chose compte : AVANCER. Ne pas reculer et prendre les évènements comme ils arrivent...

Steven seul face à lui-même !
Steven seul face à lui-même !

NARRATEUR :

 

Steven Peace et ses compagnons sont épuisés. Ils ne doivent pas perdre espoir... Autour d'eux règnent une atmosphère angoissante, sous une forme marécageuse où le brouillard envahit ce décors comme leurs pensées.

Un guerrier rôde près d'eux et les observe avec son oeil unique. Est-il menaçant ou simplement présent ? Que veux ce nouveau gardien et que va-t-il faire de nos aventuriers ?

 

STEVEN :

 

J'ai l'impression d'être observer ! Je ne perçois pas de danger mais nous sommes surveillés...

 

NARRATEUR :

 

Le paysage est marécageux et sens le soufre. L'odeur est plus fort que lors de leur traversée dans le volcan. Ils suffoquent et leur respiration est limité et leur demande beaucoup de concentration. Pourtant lorsque la nuit arrive et que la lune apparaît, il règne une atmosphère paisible... Le plus difficile dans cette étape était la marche dans cette endroit nauséabonde où les moustiques prennent un plaisir à envahir leur espace vital. La chaleur y est accablante et la transpiration de nos randonneurs contribue à attirer ces petits parasites.

 

STEVEN :

 

Il y a bien un bout à atteindre ?! Je ne vois pas d'horizon ni de montagne. Une jungle immense envahit tout notre espace vital. La seule trajectoire est notre intention de sortir de ce passage sans issu.

La mélancolie et la peur d'échouer me submerge... il va falloir se ressaisir !

NARRATEUR :

 

L'instinct, l'Espoir, le désir sont les éléments moteurs pour réussir et garder son libre arbitre. Mais sans le soutient, la dynamique de groupe et la reconnaissance de notre potentiel, auncun être humain ne peut vaincre les obstacles qui se mettront à travers leurs routes.

Dans cette phase d'ascension, nos amis sont confrontés à leur saboteur intérieur, ils doivent se soutenir les uns et les autres pour ne pas sombrer dans le découragment.

 

STEVEN :

 

Nous sommes épuisés, nous sommes toujours soutenu pendant la traversée par la vision de notre but commun. Jamais on n'a abandonné un coéquiper ?

 

Le cyclope se tapit dans l'ombre. Sournoit

 

Mais à dater de ce jour, nous ne pouvons plus faire un pas de plus... Mon dieu !... Je crois que nous allons bientôt mourir... Notre allure... Notre corps... Nos pensées... Tout est épuisé... Au secours !...

 

NARRATEUR : 

 

Un allié serait de grands secours... Nos victimes sont immobiles et se meurent... Leur futur dépend de la venue d'une aide providentielle !

Le cyclope avance vers nos pauvres martyres...